REPLAY. Le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu déjà enterré ? Bruno Retailleau estime qu’il "ne reflète pas la rupture promise"

Fin du direct

Ce direct est maintenant terminé, merci de l’avoir suivi. Retrouvez nous dès demain pour suivre une journée politique dense. Au programme : le comité stratégique des Républicains, la réunion prévue au sein du RN, le conseil des ministres…

“Tout ça pour ça ?”, fustige Jean-Luc Mélenchon

“Le gouvernement Lecornu est un cortège de revenants à 80 % de LR et anciens LR embauchés pour continuer uen politique qui a provoqué tant de souffrance populaire et de dégâts écologiques”, critique Jean-Luc Mélenchon sur X, directement après l’annonce du gouvernement.

Réaction immédiate du RN après l’annonce du gouvernement

“Nous l’avions dit clairement au Premier ministre : c’est la rupture, ou la censure”, rappelle Jordan Bardella sur X. “Le gouvernement annoncé ce soir, composé des derniers macronistes agrippés au radeau de la Méduse, a décidément tout de la continuité, absolument rien de la rupture que les Français attendent.”

Voici la liste des nouveaux ministres de Sébastien Lecornu

De nombreux ministres conservent leur poste : comme Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls à l’Outre-Mer, Rachida Dati garde la Culture, Annie Genevard l’Agriculture, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères.

Concernant les changements, Bruno Le Maire fait son grand retour, mais cette fois-ci au ministère des Armées, en remplacement de Sébastien Lecornu. Roland Lescure remplace Eric Lombard au poste de ministre de l’Economie et des Finances. Eric Woerth, figure de la droite sarkozyste, obtient le portefeuille de l’Aménagement du territoire. Aurore Bergé est nommée porte-parole du gouvernement et prend ainsi la place de Sophie Primas.

De nouvelles têtes font leur apparition comme Naïma Moutchou (Horizons) qui devient ministre de la Transformation et de l’Action publiques. Elle avait toutefois déjà occupé un poste sous Michel Barnier. Marina Ferrari, ministre déléguée chargée de l’Economie du tourisme sous Michel Barnier également, succède à Marie Barsac au ministère des Sports. Mathieu Lefèvre obtient le portefeuille des Relations avec le Parlement.

L’annonce du gouvernement

Emmanuel Moulin, secrétaire général de la présidence de la République française annonce le gouvernement en direct du palais de l’Elysée.

Dati, Retailleau, Barrot, Borne… Plusieurs ministres reconduits

Un gouvernement tout neuf… ou presque. Selon BFMTV et Le Parisien, Bruno Retailleau va être reconduit au ministère de l’Intérieur tout comme Gérald Darmanin à la Justice, Elisabeth Borne à l’Education nationale, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, Catherine Vautrin au ministères Santé-Travail-Solidarités, Manuel Valls aux Outre-Mer, Rachida-Dati à la Culture, Annie Genevard à l’Agriculture, Agnès Pannier-Runacher à la Transition écologique et Amélie de Montchalin au Budget.

Le retour de Bruno Le Maire pressenti au ministère des armées, Roland Lescure à l’économie ?

Selon les informations du Parisien, Bruno Le Maire pourrait faire son retour au gouvernement, après avoir quitté la tête du ministère de l’Economie à la site de la dissolution l’année dernière. Il serait notamment pressenti au ministère des Armées selon nos confrères. D’après BFMTV, Roland Lescure, député EPR, pourrait prendre la tête de Bercy.

François-Xavier Bellamy et Othman Nasrou au gouvernement ?

Selon les informations de BFMTV et du Parisien , Bruno Retailleau tenterait d’imposer la nomination au gouvernement de François-Xavier Bellamy, vice président du parti LR, et Othman Nasrou, secrétaire général du parti et déjà secrétaire d’État chargé de la Citoyenneté et de la lutte contre les discriminations dans le gouvernement de François Bayrou.

La réunion des LR terminée, 33 participants sur 40 se sont prononcés en faveur d’une participation au gouvernement

“Les parlementaires LR réunis dimanche après-midi se sont très largement exprimés en faveur du maintien de la participation des Républicains au gouvernement”, annonce le parti dans un communiqué. “Sans cette décision en effet, la formation du gouvernement serait impossible, ce qui aggraverait la crise institutionnelle et financière qui menace notre pays et ouvrirait la porte à une arrivée de la gauche au pouvoir.”

Toutefois, le parti opte pour une “participation exigeante”. Autrement dit, Les Républicains compte faire “des propositions concrètes” d’ici “la semaine prochaine” afin de “construire un agenda parlementaire conformément aux priorités des Français, en matière d’économies, de lutte contre la fraude, de valorisation du travail contre l’assistanat, de sécurité ou de lutte contre l’immigration.”

Dans son communiqué, le parti se félicite des “assurances obtenues du Premier ministre” permettant “d’écarter les folies budgétaires et fiscales portées par la gauche”. “Les orientations sur la sécurité et l’immigration vont aussi dans le bon sens”, même si  “elles doivent être précisées”.

“Il ne faut pas se retirer du jeu”, affirme le vice-président des Républicains, François-Xavier Bellamy

“Choisir de rester au gouvernement sur la base de cette lettre d’engagement, même avec ses imperfections, c’est nous donner la possibilité de peser de l’intérieur et de partir si ça ne va pas. Il faut valoriser ce qu’on a gagné mais il ne faut pas se retirer du jeu”, tranche-t-il.

LR “laisserait la main à la gauche” en ne participant pas au gouvernement, juge Gérard Larcher

Le président LR au Sénat considère qu’en ne participant pas au gouvernement, son groupe politique prend le risque de le laisser “à la gauche”. “Participer, ce n’est pas cautionner”, a-t-il déclaré lors de la réunion en visioconférence alors que Laurent Wauquiez s’oppose à cette participation.

Concernant la participation des LR au gouvernement, Laurent Wauquiez estime “que les conditions ne sont pas réunies”

Bruno Retailleau, président des LR et ministre démissionnaire de l’Intérieur, s’est dit favorable à une participation de son groupe politique au gouvernement de Sébastien Lecornu. Une position que ne partage pas Laurent Wauquiez jugeant “que les conditions ne sont pas réunies”, après la réunion en visioconférence du parti. Il craint notamment “le risque de revivre ce qu’on a connu avec François Bayrou”, bien qu’il respectera la décision collective”. “Participer, c’est cautionner. Faire à nouveau un chèque en blanc serait une erreur, par rapport à nos convictions et à ce que l’on veut pour le pays”, a-t-il déclaré.

Horizons se réunit à 14h30 pour acter sa participation

Selon Le Parisien , le parti Horizons va également tenir ce dimanche à 14h30 un bureau politique en visioconférence, en présence d’Édouard Philippe. Objectif : faire un “point de situation” après la réception de la lettre de Sébastien Lecornu et acter la participation du parti au futur gouvernement. Une réunion décisive pour conforter l’ancrage de l’ancien Premier ministre dans le “socle commun” voulu par Matignon.

“Justice fiscale” et menace de censure maintenue

Marine Tondelier assure qu'”on a un vrai problème de justice fiscale” et prévient que si la feuille de route gouvernementale “ne change rien”, les écologistes “censureront”. Elle critique aussi une “alliance de fait” avec la droite et le RN, à ses yeux.

Marine Tondelier sur BFMTV : “pas d’autre chemin que la censure”

Invitée de BFMTV , la secrétaire nationale des Écologistes a estimé ce dimanche midi que Sébastien Lecornu “n’est pas parti pour rester bien longtemps Premier ministre” et dit “ne pas voir d’autre chemin que la censure”. Elle dénonce une “stratégie du chloroforme” depuis Matignon et juge la majorité “sans soutien dans la société”.

L’annonce pourrait se faire en deux temps

Alors que l’annonce du nouveau gouvernement formé par Sébastien Lecornu devait normalement intervenir ce soir, on se dirige de plus en plus vers une annonce retardée, au vu des hésitations affichées par LR, qui tarde à trancher de sa participation. Ainsi, d’une annonce au plus tard ce dimanche soir, Matignon a fait savoir que le nouveau gouvernement pourrait attendre jusqu’à… mardi matin pour être nommé. Autre option envisagée, toujours selon nos informations : une annonce en deux temps. Pour permettre à Sébastien Lecornu d’avoir quelque chose à annoncer sans attendre la décision des Républicains ? Plus d’informations dans notre article .

Le “devoir” de la droite est “d’éviter que le Nouveau Front populaire ne soit le premier groupe parlementaire” à l’Assemblée

Le vice-président délégué des Républicains, François-Xavier Bellamy, était au micro de CNews et Europe 1 ce dimanche matin. Il y a confirmé le report à 14h30 de la réunion des parlementaires LR, tout en laissant entendre que son parti allait participer au gouvernement. “Si nous ne faisons pas partie du gouvernement, (la gauche sera) le premier bloc parlementaire. Donc notre devoir, c’est d’empêcher cela”, a-t-il glissé.

Le député LR Jean-Didier Berger s’est lui montré plus prudent sur France info dans la matinée, regrettant que la feuille de route transmise par Matignon ne soit pas assortie d’un “calendrier législatif”. “S’il n’y a pas des engagements suffisamment précis, nous ne participerons pas à ce gouvernement”, a-t-il affirmé.

La réunion LR décalée à 14h30

Les parlementaires LR tiendront finalement leur visio à 14h30, selon BFMTV , qui expliquait ce matin que plusieurs élus LR estiment que la lettre adressée par Sébastien Lecornu au “socle commun” n’est “qu’une lettre d’intention”, sans engagements concrets. Dans l’entourage de Bruno Retailleau, on redoute que cette imprécision complique la réunion décisive de 14h30, où les parlementaires LR devront se prononcer sur leur participation au futur exécutif.

Le MoDem prêt à “aider et participer” au gouvernement

Selon Le Parisien , Marc Fesneau, président du groupe MoDem à l’Assemblée, a annoncé ce matin que “la volonté du MoDem est plutôt d’aider et de participer au gouvernement”. Il se dit néanmoins “encore dans le flou” sur les orientations budgétaires de la lettre transmise par Sébastien Lecornu. Les députés du mouvement se réuniront en début d’après-midi en visio pour trancher leur position finale.

“Le budget est pire qu’à son arrivée, il faut le censurer”

Le député LFI Manuel Bompard, invité politique de LCI ce dimanche matin, n’a pas montré de signe de confiance envers le futur gouvernement sur la question du budget, quand bien même Sébastien Lecornu a promis de ne pas user du 49.3. “Même en se privant volontairement de l’article 49.3, le gouvernement dispose d’un certain nombre d’outils constitutionnels pour continuer à imposer sa politique et son budget”, a-t-il jugé, ajoutant qu’il fallait censurer automatiquement ce nouveau gouvernement.

Les Républicains vont se réunir à 12h ce dimanche

Selon des informations de TF1/LCI , les parlementaires républicains vont se réunir ce dimanche midi à l’appel de Bruno Retailleau pour décider de leur participation au gouvernement de Sébastien Lecornu.

Derniers arbitrages en cours à Matignon

Le Premier ministre Sébastien Lecornu poursuit les consultations ce matin pour tenter de finaliser la composition de son gouvernement. Selon plusieurs sources parlementaires, la liste des ministres pourrait être arrêtée dans la journée et transmise à l’Élysée avant publication au Journal officiel.

LR reporte à nouveau sa décision

Le parti de Bruno Retailleau n’a toujours pas acté sa participation au futur gouvernement. Une réunion cruciale, initialement prévue samedi soir, a été repoussée à ce dimanche. Le flou demeure sur la présence de figures LR dans l’équipe Lecornu.

Une “feuille de route” adressée au socle commun

TF1-LCI a consulté le document transmis par Matignon dans la nuit. Sébastien Lecornu y plaide pour “un partage plus équitable des efforts” et une réduction des dépenses publiques. Objectif : stabiliser le pays autour d’un compromis parlementaire.

Le MoDem hausse le ton

Selon Le Parisien , Marc Fesneau, président du groupe MoDem, a adressé samedi soir une lettre exigeant une “clarification nécessaire”. François Bayrou, lui, dénonce le risque de voir son parti réduit à une “variable d’ajustement” dans les négociations avec la droite.

François Rebsamen claque la porte

Le ministre sortant de l’Aménagement du territoire, François Rebsamen, a annoncé ne pas vouloir faire partie du prochain gouvernement. Il invoque “ses convictions de gauche” et “son attachement à la justice sociale”. Une défection symbolique à gauche du bloc central. Plus d’informations dans notre article.