Des déplacés palestiniens sur le littoral à Gaza, dimanche. ABDEL KAREEM HANA/AP/SIPA
Vous avez décroché de l’actualité ces deux derniers jours ? Entre l’annonce du tant attendu gouvernement de Sébastien Lecornu et la suite des négociations pour une paix entre le Hamas et Israël, « le Nouvel Obs » vous propose un résumé des principales informations à retenir de ces samedi 4 et dimanche 5 octobre.
• La première partie du gouvernement Lecornu annoncée
Après un dernier week-end de négociation, et une attente de presque un mois, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé une première partie de son gouvernement ce dimanche au soir. Parmi les têtes d’affiche, il est possible de citer le retour de Bruno Le Maire, le maintient de Bruno Retailleau, Elisabeth Borne, Gérald Darmanin ou Rachida Dati, ou encore l’arrivée de Roland Lescure.
Cette première partie de l’équipe gouvernementale est plus resserrée que la précédente – 18 ministres dont 9 femmes contre 35 dans le dernier – mais les poids lourds restent en place, donnant le sentiment d’une certaine continuité.
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Analyse
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• Gaza : les négociations entre le Hamas et Israël continuent, des manifestations dans plusieurs pays
A deux jours du deuxième anniversaire de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël, le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements à Gaza ville, faisant au moins cinq morts selon la Défense civile locale, un service de secours opérant sous l’autorité du Hamas.
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Entretien
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Le Hamas a affirmé ce dimanche 5 octobre sa volonté de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza et de procéder à un échange « immédiat » d’otages et de prisonniers avec Israël, avant des négociations indirectes en Egypte entre les deux belligérants.
Samedi, Donald Trump a prévenu le Hamas qu’il ne « tolérerait aucun retard » dans l’application de son plan, qui prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du mouvement islamiste.
Ce samedi 4 octobre, des centaines de milliers de personnes ont défilé à Rome, Barcelone et Madrid pour réclamer la fin de la guerre à Gaza, mobilisation qui fait notamment suite à l’interception par Israël de la flottille internationale d’aide pour le territoire palestinien.
Dimanche, à Paris et à Strasbourg, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour dire leur espoir d’une libération prochaine des otages du Hamas.
• Aux Etats-Unis, Donald Trump annonce l’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago
Donald Trump a signé samedi 4 octobre un décret pour l’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago, au moment où une juge fédérale a bloqué celui qu’il a ordonné à Portland, deux villes démocrates ciblées par le président américain.
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Interview
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Cette annonce a été vivement critiquée par le sénateur démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, qui l’a jugée totalement injustifiée et a estimé que le « président ne cherche pas à combattre la criminalité, mais à répandre la peur ».
La mégapole du nord du pays est la cinquième ville démocrate où le président Trump a ordonné le déploiement de la garde nationale, une mesure jusqu’alors tout à fait exceptionnelle. Les gardes nationaux ont déjà été déployés ces derniers mois à Los Angeles, Washington et Memphis, à chaque fois malgré l’opposition des responsables locaux qui ont estimé qu’une telle mesure ne se justifiait aucunement.
• En Gironde, Raphaël Glucksmann fait sa rentrée politique
Raphaël Glucksmann a renforcé ce samedi une nouvelle fois sa stature présidentielle, en promettant de « remettre le travail au cœur du contrat social » et d’« assumer de parler de son amour pour la France ».
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Reportage
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Dans un discours devant plusieurs centaines de personnes, au premier jour des Rencontres de Place Publique à La Réole (Gironde), l’eurodéputé, qui défend une ligne pro-européenne et anti-LFI, a promis de « remettre le travail au cœur du contrat social ».
Si l’obsession de la gauche n’est pas de comprendre pourquoi « les travailleurs de toutes les terres socialistes et communistes basculent en masse pour le Rassemblement national, et bien la gauche n’a aucune chance de revenir au pouvoir », a asséné Raphaël Glucksmann, que certains sondages placent aux portes du second tour de la présidentielle.
• Le milliardaire « trumpiste » Andrej Babis largement en tête des législatives tchèques
Le parti de l’ancien Premier ministre Andrej Babis est arrivé largement en tête des législatives tchèques ce samedi 4 octobre, un retour gagnant pour ce milliardaire autoproclamé « trumpiste », qui avait perdu de peu le pouvoir il y a quatre ans.
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Le mouvement ANO (« Action des citoyens mécontents », « OUI » en tchèque) de Andrej Babis, 71 ans, a obtenu 34,6 % des voix, selon des résultats portant sur 99,5 % des bulletins dépouillés. Ce qui lui promet autour de 80 des 200 sièges de l’assemblée tchèque.
Il devance largement le mouvement « Ensemble » du chef du gouvernement de centre droit sortant Petr Fiala, qui a rassemblé 23,3 % des suffrages dans ce scrutin ayant vu une participation en hausse à 68,89 % contre 65,43 % en 2021.
Andrej Babis, qui avait déjà dirigé la République tchèque de 2017 et 2021, a fait campagne sur la promesse d’augmenter les prestations sociales et de réduire l’aide apportée à l’Ukraine, pour faire passer les Tchèques d’abord.