Manifestation contre la corruption et pour des réformes dans les domaines de l’éducation et de la santé, à Rabat, la capitale marocaine, le 2 octobre 2025. ABU ADEM MUHAMMED/ANADOLU VIA AFP
Le collectif de jeunes Marocains GenZ 212, qui coordonne la révolte sociale qui secoue le royaume chérifien, a appelé dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 octobre à la démission du gouvernement, après une sixième soirée consécutive de manifestations pour de meilleurs services de santé et d’éducation. La mobilisation a été marquée par des violences ces dernières heures : mercredi, trois personnes ont été tuées par des tirs des forces de l’ordre, alors qu’elles essayaient de « prendre d’assaut » une brigade de la gendarmerie à Leqliaa, près d’Agadir, d’après le ministère de l’Intérieur.
Alors que le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a exprimé sa volonté de « répondre aux revendications sociales » des jeunes et « sa disposition à dialoguer », les manifestants restent inflexibles. « Nous demandons la dissolution du gouvernement actuel pour son échec à protéger les droits constitutio…
Article réservé aux abonnés.
Se connecter
Envie de lire la suite ?
Tous nos articles en intégralité dès 1€
ou
Découvrir toutes nos offres