Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche, le 29 septembre 2025, après la présentation du plan de paix des Etats-Unis. ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP
Le plan de paix de Donald Trump pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza est-il (enfin) le bon ? Le président américain a détaillé lundi 29 septembre un texte en vingt points, prévoyant entre autres un cessez-le-feu, la libération des otages détenus par le Hamas sous 72 heures, le retrait progressif de l’armée israélienne ou la mise en place d’une autorité de transition. A l’international, de nombreux pays ont salué les efforts et l’engagement de Washington. Benyamin Netanyahou, le Premier ministre de l’Etat hébreu, a approuvé ce projet, tout en formulant des conditions. Mais, alors que plus de 66 000 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués par les forces israéliennes dans l’enclave en près de deux ans de conflit, le Hamas ne s’est pas encore prononcé. Une source palestinienne proche du mouvement islamiste a déclaré mercredi 1er octobre à l’Agence France-Presse qu’« aucune décision finale » n’avait été prise et que le groupe aurait besoin « de deux ou trois jours » pour donner sa réponse. David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut français d’Analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient, détaille les contours et les enjeux de la feuille de route présentée par le locataire de la Maison-Blanche.
Derrière ce plan de paix, quels sont les objectifs de Donald Trump ?
David Rigoulet-Roze Il s’agit d’abord de parvenir à un cessez-le-feu, d’aboutir à la libération des otages et d’avoir une stabilisation de la situation. Ce plan est présenté comme un plan de paix, mais il faut relativiser le caractè…
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