Avec Les chroniques tadjikes, Antoine Cibirski, diplomate européen, signe un récit en 45 scènes inspirées de son séjour au Tadjikistan. Entre montagnes du Pamir, héritage soviétique et rencontres humaines, il dresse le portrait vivant d’un pays à la fois isolé et profondément ouvert sur ses traditions.
Tous ceux qui raffolent des enquêtes d’Aurel le consul de Jean-Christophe Ruffin peuvent délaisser la fiction pour se plonger dans les souvenirs tout aussi pittoresques d’Antoine Cibirski. Diplomate européen expérimenté, il nous livre des chroniques tadjikes. Telles des lettres persanes contemporaines, l’auteur nous fait découvrir en 45 saynètes le Tadjikistan. Niché au cœur de l’Asie centrale, le Tadjikistan est un pays de hautes montagnes, dominé par les sommets du Pamir, parfois surnommés « le toit du monde ».
Sans accès à la mer, il partage ses frontières avec l’Afghanistan, la Chine, l’Ouzbékistan et le Kirghizistan. Son histoire récente est marquée par l’héritage soviétique et une guerre civile meurtrière dans les années 90, avant que le président Emomali Rahmon, au pouvoir depuis 1992, n’impose une stabilité autoritaire.
Le Tadjikistan demeure un carrefour discret, à la fois tourné vers ses voisins et isolé par la rudesse de son relief, dont la population vit entre traditions rurales et migrations économiques. C’est cette population-là qu’Antoine Cibirski nous invite à découvrir, lui qui l’a côtoyée pendant une mission de six mois. De ces chroniques émergent des personnages attachants qui donnent envie de mieux connaître et peut-être découvrir ce pays du bout du monde.