Emmanuel Macron lors de son discours annonçant la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France à la tribune des Nations unies, à New York, le 22 septembre 2025. BIANCA OTERO/ZUMA/SIPA
Pour aller plus loin
Il y avait une émotion, des chefs d’Etat et de gouvernement debout, des applaudissements inhabituels dans cette arène internationale où se mesurent les rapports de force derrière les poignées de main convenues. Ce lundi 22 septembre, à New York, Emmanuel Macron, « coprésident » d’un jour aux côtés de l’Arabie saoudite du destin du Proche-Orient, a pu réaliser à quel point la décision de la France de reconnaître officiellement l’Etat de Palestine a reçu un écho planétaire. Une dizaine d’autres pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, ont aussi franchi le pas, portant à près de 160 le nombre de capitales reconnaissant l’Etat palestinien (soit 80 % des 193 membres de l’ONU). « Il y a quelque chose qui rappelle 2003, lorsque dans cette même arène la France a refusé de suivre les Etats-Unis dans leur folle expédition militaire en Irak, le sentiment d’être du bon côté de l’histoire », nous a confié une source diplomatique française.
Depuis une des cabines surplombant la salle de l’Assemblée générale des Nations unies, qui donnent une drôle de vision, tranchant avec la solennité du moment, sur les dirigeants du monde entier réduits en contrebas à la taille de lutins, on a vu un président français miniature pénétrer tout sourire …
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