Rachel Bovard, vice-présidente des programmes dans le groupe de réflexion Conservative Partnership Institute, s’exprime à la National Conservative Convention DOMINIC GWINN / MIDDLE EAST IMAGES VIA AFP
Cela aurait pu être une célébration éclatante. Après tout, ils sont enfin au pouvoir. Pourtant, le public était clairsemé dans l’hôtel de Washington où se tenait, du 2 au 4 septembre, le raout annuel de la National Conservatism Conference (Conférence nationale sur le conservatisme). L’aréopage d’intellectuels de la Nouvelle Droite américaine qui a bousculé la vieille garde conservatrice et servi de laboratoire d’idées à l’administration Trump n’a pas cédé au triomphe. Leur sommet n’a jamais été un rassemblement festif comme la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC) ou les événements organisés par les jeunes MAGA de Turning Point USA. Discrète et austère, la NatCon, comme ils l’appellent, s’est au contraire donné comme mission de continuer à consolider cette matrice intellectuelle… sans en occulter les faiblesses.
Ils ont bien évidemment de quoi être satisfaits. Restrictions en matière d’immigration, intervention « énergique » du gouvernement fédéral pour « rétablir l’ordre » dans les États américains où « règnent l’anarchie, l’immoralité et la dissolution », promotion de la Bible dans la vie publique, libre …

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