December 1, 2025

Le policier à la retraite poste une publication sur Facebook : les forces de l’ordre débarquent chez lui, il écope de 37 jours de prison

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À la suite de l’assassinat du militant politique Charlie Kirk, un ancien policier a diffusé une publication se moquant ouvertement de Donald Trump sur le réseau social Facebook. Celui-ci a écopé de 37 jours de prison.

La mort de Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre dernier dans l’Utah lors d’une conférence au sein d’une université, avait suscité de vives réactions, outre-Atlantique. Ce fut le cas de ce policier retraité — Larry Bushart – qui, onze jours après le drame, avait ironisé sur la mort du militant politique pro-Trump dans une publication postée sur Facebook. Le sexagénaire avait posté un “même” sur le réseau social : une photo du président américain Donald Trump affichant la phrase “We have to get over it” (“Nous devons passer à autre chose” en français, ndlr).

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Cette phrase avait été prononcée par le locataire de la Maison Blanche en 2024, 36 heures seulement après une fusillade qui avait eu lieu dans l’Iowa. Selon le policier, cette publication lui avait paru “pertinente”. Larry Bushart ne s’attendait pas à voir débarquer les forces de l’ordre chez lui. L’ancien policier a été condamné à un mois de prison… ce dernier ne pouvant régler sa caution de 2 millions de dollars. “Les enquêteurs pensent que Bushart était pleinement conscient de la peur que son message allait susciter et qu’il a intentionnellement cherché à créer une hystérie au sein de la communauté”, a déclaré, de son côté, le shérif du comté de Perry, Nick Weems, auprès de nos confrères du Guardian.

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Les charges qui pesaient contre le sexagénaire ont finalement été abandonnées 37 jours après son incarcération. “Je ne cherchais pas à faire sensation dans les médias, mais nous en sommes là”, a déclaré l’intéressé à sa sortie de prison. “En 25 ans d’expérience en tant qu’avocat spécialisé dans la liberté d’expression, j’ai été témoin de nombreux abus. Je n’ai jamais rien vu de tel”, a réagi pour sa part Greg Lukianoff, spécialiste des droits individuels et de la liberté d’expression, auprès du New York Times.

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