Sadio Doumbia et Fabien Reboul disputent ce mercredi 3 septembre un quart de finale à l’US Open face aux locaux Cash et Tracy. L’occasion pour le Toulousain Doumbia de revenir sur son association avec Reboul, mais aussi de partager certaines des anecdotes les plus croustillantes de sa carrière.
Sadio Doumbia n’est pas un tennisman comme les autres. Qualifié pour les quarts de finale de l’US Open avec son ami Fabien Reboul, il s’apprête à affronter la paire américaine Cash/Tracy ce mercredi 3 septembre. Dans un entretien au journal l’Équipe, le Toulousain a raconté certaines de ses anecdotes les plus croustillantes, glanées après bientôt 20 ans de carrière professionnelle.
“Une année, en Chine, on perd au deuxième tour. On a failli se battre dans le vestiaire. Lui, pour ne pas me taper, il a mis un coup de poing dans le mur et il s’est fait mal. Nous deux, c’est tout le temps comme ça, on s’embrouille souvent”, raconte-t-il à propos de sa relation avec son partenaire et ami. “Au Challenger de Côme, en Italie (2021), je le forçais à s’entraîner alors qu’il venait de se faire larguer par sa copine. Je faisais des services kickés, il faisait des retours de revers et il pleurait. Les mecs au bord du court nous regardaient. C’est pour ça que tout le monde pense qu’on est cinglés. On a vraiment cette réputation”, poursuit le Toulousain concernant leur relation qu’il décrit comme “plus forte que deux frères”.
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Il poursuit sur son profil particulier dans le tennis professionnel puisqu’il explique notamment préférer jouer des Challengers que des Grands Chelems. De la même manière, “franchement, ça me fait vraiment rire”, dit Doumbia à propos des parieurs qui l’insultent. Il explique encore ne pas dormir la veille de grandes échéances parce qu’il n’a “jamais trop compris les mecs qui dormaient”.
Pour justifier son amour pour les petits tournois, il raconte encore une anecdote. “À Abuja, au Nigeria, Patricia, une dame du tournoi, récupérait des poulets dans la campagne autour, elle les déplumait et on les mangeait à midi. À l’étage, il y avait du sang partout”, se souvient-il avant de poursuivre sur la blessure qu’a subie son partenaire sur ce même tournoi. Jamais avare en anecdotes, Sadio Doumbia a définitivement un profil à part sur le circuit et prouve que, loin du faste des meilleurs joueurs de simple, un autre univers existe dans le tennis mondial.